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par Eric Lecluyse
http://blogs.lexpress.fr/conso/2009/11/test-en-avantpremiere-du-velos.php Pour plein de bonnes raisons, le vélo électrique (vélo assisté électriquement, ou VAE, pour être précis) est un moyen de transport de plus en plus populaire en ville chez les jeunes et les moins jeunes: moins crevant dans les côtes que son cousin à l’huile de genou, pas d’émissions polluantes, peu de frais à l’usage (très raisonnable, le plein électrique), pas besoin de casque (mais les plus prudents peuvent décider d’en porter un)… En plus, des municipalités, comme Colmar ou Paris, soutiennent financièrement leurs administrés qui se laissent tenter par le pédalage électrique (dans la capitale, c’est 25% du prix dans la limite de 400 euros). Je suis donc ravi d’avoir pu tester en avant-première le premier Vélosolex électrique, qui sera -si tout va bien- dans les magasins en avril 2010 (au rayon électrique, la marque Solex n’avait pour l’instant produit que des scooters). Avant même la prise en mains, la première impression est positive, c’est un très élégant vélo électrique que voilà (logique: le design est signé Pininfarina, comme le signale Capucine Cousin sur son blog). Le facteur, de passage dans le hall de l’hôtel parisien où je retirais le vélo, s’est spontanément extasié sur sa ligne, sifflement à l’appui, c’est dire…
J’ai testé ce deux-roues une journée, pas assez longtemps à mon goût (c’est tout ce que j’ai pu négocier). En tout, j’ai dû passer une bonne heure sur cette seyante selle rouge (pas plus, il pleuvait). De quoi, quand même, me faire une première idée. Premier enseignement: les petits roues c’est ouille! Par rapport au modèle d’Intercycles essayé il y a quelques mois, je ne me suis pas toujours senti à l’aise à cause de la petite taille relative des roues du Vélosolex: sur le plat ou dans les petites cotes, on se sent moins porté, même à pleine puissance électrique, qu’avec un grand format. C’est donc un poil plus sportif… Deuxième enseignement: les petits roues c’est chou
Je vous préviens tout de suite, c’est lourd (un VAE c’est plus lourd qu’un vélo « tout simple »). Mieux vaut ne pas avoir à porter l’engin chaque jour à la maison, mais se contenter de le garer quelque part et d’apporter chez soi la batterie (amovible) pour la recharger. Que le Vélosolex soit pliable permet aussi de le mettre dans le coffre de la voiture pour la petite virée du week-end. Pour le reste, à part une système de passage de vitesse qui mériterait d’être un peu plus sophistiqué (j’ai « accroché » deux, trois fois), rien de spécial à signaler. Premier bilan: séduisant! |
Test en avant-première du Vélosolex électrique
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