L’ouverture de la voie rapide Ivato- Tsarasaotra devait profiter aux usagers en résolvant les problèmes d’embouteillages qui faisaient plaindre les habitants d’Ambohibao, Talatamaty Andranomena ou Ambohimanarina. Cette voie a permis d’atténuer les bouchons sur cet axe mais a aussi créé de nouveaux points rouges au niveau d’Ankorondrano et Anosivavaka. L’apparition de ces nouveaux embouteillages peut être amputée au goulot d’étranglement identifié au croisement venant d’Amboniloha vers Ankorodrano et Tsarasaotra et après le centre de visite technique Alarobia. En effet, deux facteurs majeurs évidents se conjuguent sur cette zone. Premièrement, l’existence d’un jardin privé bien clôturé mais sans intérêt majeur car sans accès de part et d’autre et sans utilisateurs, juste à titre décoratif et garde limitative de propriété privé. Deuxièmement, l’emplacement d’un arrêt de plusieurs lignes de Taxi be.
Pour résorber l’intensité du trafic, il faudra prendre des décisions qui pourront lever ces éléments favorisant les réductions des vitesses. Citons par exemple, deux solutions rapides et simples :
- Exproprier une partie de ce jardin, pour «besoin d’utilité publique», d’au moins de 2 mètres pour élargir la chaussée et en déplaçant le poteau de la JIRAMA qui se trouve juste à coté
- Déplacer de quelques mètres en aval l’arrêt des Taxi be qui se trouve juste à la sortie du croisement venant d’Amboniloha et se plaçant juste à côté de ce jardin sans intérêt (pour les publics).
La balle est maintenant dans le camp d’une part, du propriétaire du jardin que nous remercions déjà pour leur compréhension, mais aussi des autorités compétentes pour les décisions qu’ils prendront promptement pour fluidifier la circulation autour de la Capitale.
Jean Claude Razanamparany